Spécial traitement de l'air (3)
5. Solution devant la bouche du patient
1. IQAir® avec FlexVac™ déjà vu page 2
Pour le moment, seule machine de ce type réalisée en Europe : 3048 € TTC
Mobile (avec le kit sur roulettes), l'accessoire de capture FlexVac (tube de 120 à 180 cm) se rajoute à l'unité choisie.
L’unité est conçue pour capter, grâce à un bras aspirant autoporteur flexible, les aérosols et vapeurs provenant des soins (vapeurs de mercure, aérosols de fraiseuse, bactéries, virus, substances allergènes du latex).
Le conduit FlexVac est placé généralement près de la bouche du patient (20 cm).

2. Les EXTRA ORAL SUCTION SYSTEM :
Il s'agit de FFU avec un bras de laboratoire articulé.
Certain proposent, en dehors de plusieurs filtres, des épurations plasma ou UV, ou les deux, sans qu'on puisse réellement connaitre la qualité du produit.
Par contre, l'encombrement au sol nous a conduit à demander la fabrication d'un prototype dont la partie épurateur, serait sous forme de plafonnier ou mural
Il est par contre possible de réaliser un achat groupé rapidement, la machine que nous avons sélectionnée en Chine est proposée à 485 $, somme à laquelle il faut rajouter les frais de douane et de transport.
Nous avons selectionné le L'extra oral suction system GS-E1000 de Greeloy avec
Plasma et UVC
6. Voies de recherche
Suite aux échanges avec le Pr Jean Louis FANLO
Professeur, Directeur adjoint du Laboratoire Génie de l’Environnement Industriel, Responsable de l’équipe Odeurs et COV (Ecoles des Mines d’Alès) – Spécialité : génie des procédés
Les idées suivantes ont été proposées
1. Solutions envisageables à plus long terme
Une piste de réflexion à plus long terme concerne l’amélioration du captage des aérosols issus de la bouche du patient (Les éléments qui suivent sont empruntés à Paul BRUNON, aéraulicien/Sté Brukair).
Voici les questions à se poser généralement avant de commencer une étude de captage :
1) Peut-on réduire la production de pollution de façon pérenne ?
Si non :
2) Peut-on confiner la source de pollution ? (Protection, capotage, etc.)
Si non :
3) Peut-on utiliser la vitesse initiale de la pollution pour la capter plus facilement ?
Si non :
4) Peut-on physiquement venir aspirer très près de la source de pollution ?
Si non :
5) Peut-on mettre en place un système de captage par induction ? (turbo-aspiration / push-pull)
Les ingénieurs répondent aux deux premières questions de façon clairement négative.
Pour la troisième, la réponse est positive. C’est par exemple ce que fait, sans le mettre expressément en avant l'ADS EOS ou autre bras de laboratoire couplé à un FFU, en positionnant le bras de captation en face de la bouche du patient de façon à ce que la vitesse d’éjection des aérosols depuis la bouche du patient facilite le captage par leur système. La limite est l’ergonomie du poste de travail.
Pour la quatrième question, cela dépend des types d’intervention, et c’est en tout cas une possibilité limitée.
Pour ce qui est de la réponse à la dernière question, elle nécessite de comprendre ce qu’est le principe du push-pull et donc de rappeler quelques notions de base d’aéraulique :
Pour capter une pollution diffuse dans l’air, il faut :
1. Générer la vitesse d’air appropriée à la pollution considérée (fonction de la masse des particules…),
2. Appliquer cette vitesse au plus près de la zone d’émission de la pollution.
La génération de la vitesse dans l’air peut être réalisée :
· Par aspiration (type EOS, ADS Laminaire…)
· Par soufflage
La différence entre ces deux méthodes de génération d’une vitesse dans l’air apparait clairement sur la figure ci-dessous :

Partant de ce constat, le captage par induction (push-pull) consiste schématiquement à souffler un faible débit d’air à vitesse élevée d’un côté et à récupérer cet air (et le débit d’air induit) par aspiration à une certaine distance.

Avantages : Permet de capter une pollution, tout en laissant l’accès par le haut avec un débit d’air très inférieur à celui nécessaire à un captage par simple aspiration.
Inconvénients : Sensibilité aux courants d’air parasites, longueur d’induction limitée à 5 m.
Domaines d’application : Tous les cas où un système traditionnel peut difficilement être mis en œuvre ou lorsque le débit d'air est trop important.
La mise en œuvre de ce type de solution nécessiterait de déterminer la vitesse de captage à utiliser, qui est fonction de la vitesse de sédimentation des particules que l’on souhaite capter.
Pour faire suite à ces idées, Frederic Gidelle d'Avignon, propose sur FaceBook, des constructions CFAO, qui pourrait nous permettre d'expérimenter ces idées.
Quelques réalisations :